Semaine des Primeurs à Bordeaux : la notion de “petit” ou “grand” millésime est-elle obsolète ?

Alors que débute la semaine des Primeurs à Bordeaux, dans son article pour la Revue du Vin de France, Olivier POELS examine la notion de "petits" et "grands" millésimes dans la région viticole de Bordeaux. Voici une synthèse :

L'article remet en question la pertinence de classer les millésimes bordelais en "petits" ou "grands" en se basant sur des critères traditionnels tels que la qualité et la quantité des récoltes. Selon l'auteur, cette classification est devenue moins pertinente en raison de l'évolution des pratiques viticoles et des conditions climatiques.

Il souligne que même dans les années considérées comme "petits" millésimes, les vignerons bordelais ont su produire des vins de grande qualité grâce à des techniques de vinification et de gestion des vignobles plus avancées. De même, certains millésimes classés comme "grands" peuvent présenter des défauts en raison de conditions climatiques extrêmes ou de pratiques viticoles inadaptées.

L'article met en lumière la nécessité de considérer chaque millésime individuellement, en prenant en compte les caractéristiques spécifiques de chaque vendange, telles que le climat, la maturité des raisins et les méthodes de vinification. Il souligne également l'importance de l'appréciation subjective du vin par les consommateurs, indépendamment de son classement en "petit" ou "grand" millésime.

En conclusion, l'article invite à reconsidérer la manière dont on évalue les millésimes bordelais et à adopter une approche plus nuancée, en reconnaissant la diversité et la complexité de chaque vendange, sur chaque vignoble.

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